Mon travail ne me plait plus - transition professionnelle MayWay

Aïl… Mon métier ne me plait plus. Je n’ai pas ou plus le feu sacré. ????

 

Option A : j’envoie tout balader, mon boss inclut (surtout mon boss)

Option B : le monde devient fou, je songe à fortement au monastère bouddhiste

Option C : se reconvertir à tout prix et vite

 

Oula, même si c’est tentant, je t’invite plutôt à te poser quelques questions avant tout changement.

 

Sommaire :

  1. Mon travail ne me convient plus : Quelles questions peuvent m’aider ?
          Quelles sources d’insatisfaction ?
          Quelle marge de manœuvre quand mon métier ne me plaît plus ?
                1. le Job Crafting
                2. L’intrapreneuriat
                3. L’évolution verticale : la promotion
                4. Reconversion professionnelle
    1. Le pas de côté : l’évolution horizontale
    2. Se mettre à son compte
    3. Changer d’activité
  2. En conclusion

Mon métier ne me plait plus ? Je le réinvente avec le job crafting. En bilan de compétences, ou en coaching

Mon travail ne me convient plus : Quelles questions peuvent m’aider ?

 

Se demander « à quel point je n’en peux plus » est un bon départ.  Je vous invite à vous situer entre 1 et 10.

1 : c’est à peine gênant

10 : priorité numéro 1 avant implosion

Ensuite, déterminer la source ou les sources de déplaisir.

Pour t’y aider, tu peux t’imaginer en hélicoptère en train d’observer de haut la situation.

 

Quelles sources d’insatisfaction ?

 

  • Mon métier dans sa globalité ? Ou certaines tâches spécifiques ?
  • Mon environnement de travail actuel : entreprise, employeur, manager, collègues, clients, fournisseurs, partenaires, bureau, localisation par rapport à mon domicile ?
  • Un manque ? D’autonomie, de reconnaissance, de respect de ma fiche de poste, de cadre, d’intérêt, de formation, de promotion interne, de rémunération…
  • Un trop-plein ?  Redondance dans ce que je fais, volume de demandes écrasant, de réunions, de politiques insensées, d’échelons hiérarchiques

Il y a mille autres cas possibles, mais tu as saisi le principe.

Au fait, cela fait combien de temps que mon travail ne me plaît plus ?

Est-ce que cette sensation est exacerbée par d’autres soucis ? Ceux que j’ai en ce moment dans ma vie perso ?

 

Le but est ensuite de se demander ce que l’on peut changer.

 

Quelle marge de manœuvre quand mon métier ne me plaît plus ?

 

Bien maintenant que je sais d’où vient le problème, je peux réfléchir à l’éventail des actions possibles.

 

1. le Job Crafting

 

On pourrait traduire job crafting par « façonner son travail ».

L’idée est de soi-même, modifier quelques composantes de son activité pour la rendre plus agréable.

 

Communication :

Prenons l’exemple d’une ambiance de travail tendue, voire nauséeuse avec mes collègues. Je pourrais réfléchir à ma façon de communiquer avec eux. Einstein avait raison quand il affirmait que ce n’est pas avec le même mode de pensée que celui qui a généré un problème, que l’on pourra le résoudre.

Je pourrais, par exemple, m’inspirer de la Communication non violente pour m’exprimer et écouter l’autre différemment.

 

Optimisation de processus :

Un petit exercice bien utile en job crafting, est de dresser une liste de toutes les choses problématiques dans son travail.

  • La machine qui semble avoir été programmée pour tomber en panne
  • Le fait de réécrire 100 fois par jour les mêmes choses, ou de multiplier les copier/coller
  • Le processus dont tout le monde sait qu’il est bourré de pertes de temps. Mais que, par habitude on continue de suivre

Quand tu as cette liste, note un U pour les plus « urgentes ». Dans le sens où elles t’exaspèrent le plus.

Puis un R pour « rapide », sur celles qui peuvent être améliorée vite fait bien fait.

Il ne te reste qu’à optimiser en premier celles qui ont un « U » et un « R ». Quand c’est fait, tu peux te redemander « sur une échelle de 1 à 10, à quel point mon boulot ne me plait plus ? ».

J’arrête ici les exemples sur le job crafting. Sache cependant que tu peux grâce au job crafting revoir, ta gestion du temps, tes objectifs, booster le chiffre d’affaires et réduire les charges de ton activité et j’en passe.
Pour celles et ceux qui le souhaitent, nous utilisons ce formidable outil en bilan de compétences et en coaching. En résulte parfois une belle augmentation ????

 

2. L’intrapreneuriat

 

Pas l’en-tre mais l’in-tra.

C’est un peu la version grande échelle du job crafting.

L’intrapreneuse ou intrapreneur est missionné par son entreprise pour travailler seul ou en équipe sur une problématique donnée (innovation, axe de développement commerciale, activité plus durable écologiquement…).

Pourvoyeur de Sens, l’intraprenariat permet de sortir de sa routine, d’apprendre de nouvelles choses, de (re)trouver de l’autonomie, de développer son réseau interne comme extérieur à l’entreprise. C’est aussi l’occasion d’étoffer son CV. Bref, un joli booster de carrière comme je les aime.

 

 

3. L’évolution verticale : la promotion

 

Au-delà de l’aspect financier, la promotion permet de retrouver de l’intérêt pour son activité pro. Ce peut être par un rapport stratégie/opérationnel plus intéressant et/ou une spécialisation. Ou encore du management.

Bref, vous connaissez la musique ????

 

 

4. Reconversion professionnelle

 

1. Le pas de côté : l’évolution horizontale

Séduisant lorsque je peux bénéficier de la confiance de mon entreprise pour demander un poste dans un autre domaine. Ça m’est arrivé quand je suis passé de recruteur à responsable des services-clients, back office et logistique. Rien à voir sur les fonctions, pourtant ma connaissance de l’entreprise associée à mon réseau interne, m’ont permis de réussir et de me régaler à ce poste.

Le gros avantage, c’est que nous réduisons l’incertitude. Le domaine et certes nouveau, mais nous restons au sein d’une entreprise que l’on connait. Nous avons des repères.

À l’heure où les besoins en compétences évoluent constamment en entreprise, il peut être urgent de se diversifier. Cela permet en outre, d’apporter une vision complémentaire au nouveau métier, tintée par notre activité précédente.

 

2. Se mettre à son compte

 

Création ou rachat d’entreprise, freelance ou à plusieurs. Créer son modèle ou privilégier la franchise. Choisir le portage salarial pour se faciliter la vie ?

Mettre son expérience à son service, que ce soit :

  • Par quête de liberté,
  • Parce que certains décrivent le salariat comme le pire modèle économique. Car l’entreprise doit appliquer une marge sur la valeur de votre travail pour être rentable,
  • Parfois pour vivre professionnellement loin de la dureté du monde de l’entreprise. Burn out, manager toxiques, harcèlement, décisions par trop politiques…
  • Par envie de bâtir et de se réaliser.

Quelles que soient vos raisons, se mettre à son compte ça se travaille.

Déterminer tes cibles, ton business modèle (puis le faire évoluer en fonction des retours clients), trouver les financements, les aides. Dérouler les scénarios types pour l’entreprise comme pour ta vie personnelle.
Là aussi, sois véloce tout en sécurisant les choses, un accompagnement en coaching peut te faire gagner beaucoup. Viens échanger sur ton projet.

 

3. Changer d’activité

 

Nous y voilà. LE grand changement.

J’observe que bien souvent, c’est le besoin de Sens qui fait agir les personnes que j’accompagne. Elles aspirent à être en phase avec qui elles sont, au plus profond d’elle-même. C’est le cas quand leur carrière première leur a été plus ou moins imposée. Ou lorsqu’elles ont besoin d’une activité plus en harmonie avec la nature et/ou une part créative.

J’accompagne beaucoup de fins de cycle aussi. Elles émergent suite à des événements de vie marquants : fin de période d’éducation des enfants, changements de situations amoureuse, licenciement, difficultés à retrouver un emploi, maladies, atteinte de l’échelon maximum dans son précédent job, métier qui disparaît…

Les raisons peuvent parfois paraître bien sombres, pourtant, c’est aussi ce qui donne ce sentiment de renaissance, cette joie par la suite, une fois le changement opéré.

Ici aussi tout est une question de préparation.

Que l’on me donne six heures pour couper un arbre, j’en passerai quatre à préparer ma hâche.

Laissons ce pauvre arbre tranquille et intéressons-nous à la façon de se préparer à notre reconversion professionnelle.

Voyons comment les choses se passent lors d’un bilan de compétences.

Que dis-tu d’un mouvement en trois temps ?

Bilan de compétences MayWay

Une phase d’émergence :
Nous allons générer un maximum d’hypothèses en fonction de tes goûts, ta personnalité, tes valeurs et aspirations.
Ici, il n’est pas question de faisabilité. On laisse pour le moment le rationnel et le critique intérieur à la porte.
Pourquoi ?
Pour analyser les ingrédients qui te plaisent dans chaque hypothèse. Pour cela, nous utilisons des outils pour booster la pensée créatrice et l’intelligence collective.

Une phase de convergence :
Imagine un entonnoir et un tamis grâce auxquels on va mélanger les hypothèses, les fusionner, en rejeter certaines.
Ici, nous nous intéresserons tout aussi bien à tes ressources, qu’à tes freins.
C’est dans cette phase que nous nous pencherons sur les compétences à aller chercher pour ton futur projet.
Nous enquêterons en rencontrant des professionnels du métier visé pour mieux comprendre les réalités de cette activité tout en profitant de bons conseils et en élargissant ton réseau.

Une phase stratégique :
On passe en mode gestion de projet avec la création d’un plan d’action béton.

À ce moment-là, les objectifs sont :

  • Sécuriser les événements à venir.
    Comment aller chercher des financements par exemple. Ou encore comment préparer des stratégies pour tel ou tel obstacles qui peuvent se présenter.
  • Rendre chaque étape motivante, la motivation étant l’une des clés de la réussite

 

En conclusion

 

Mon travail ne me convient plus ? Je ne choisis pas forcément tout dans la vie, mais je choisis toujours la façon dont je la vis.

J’ai mille et une alternatives (nous n’en avons vu ici qu’une poignée).

Que je préfère agir seul·e ou accompagné·e, une transition professionnelle, ça se prépare.

Prendre le temps de se poser les bonnes questions et ne pas foncer tête baisser, c’est un investissement heureux.

Un conseil pour la route, profites-en pour travailler tes peurs. Dépoussière certaines croyances qui peuvent être limitantes. Ces avancées sont nécessaires avant de faire un choix pro.

En effet, les peurs limitent nos choix, tout comme un manque d’estime de soi ou de fausses croyances, quant à nos capacités réelles. C’est pourquoi nous avons intégré un coaching tout au long du bilan de compétences.

Je te souhaite beaucoup de plaisir sur le chemin qui va te conduire à changer de vie professionnelle. Et, si le cœur t’en dis, je serai ravi d’accompagner tes pas.

Jean ????